Selon Dr Ekue Folly, les gens qui traitent l’UFC de parti allié au pouvoir, ne comprennent pas qu’on peut être au gouvernement et être un parti d’opposition. « C’est possible, L’UFC n’est qu’au début des choses inconcevables. Nous allons montrer au peuple togolais, une autre façon de faire la politique. Nous devons construire un pays stable, où à l’intérieur les étrangers, les forces impérialistes ne trouveront plus des gens à manipuler », dit-il.
Aussi, souligne le Conseiller de Gilhrist Olympio, l’UFC a opté pour une autre variante de l’opposition politique. « Cette variante est nouvelle au Togo. C’est une nouvelle norme de l’opposition. C’est une innovation », informe-t-il. Une opposition où, poursuit-il, « on ne se tire pas dessus mais on se comprend, peut être pas sur des questions techniques mais on n’est pas des ennemis. C’est cette opposition que l’UFC a tenté et est en train d’innover au Togo. Et ça c’est incompréhensible pour le peuple ou pour certains opposants », précise Dr Ekue Folly.
Toutefois, ce dernier, souligne que l’UFC reste et restera toujours un parti d’opposition. « Nous nous opposons à certaines politiques publiques et nous avons parlé longtemps de la mal gestion du pays. Après 2010, lorsque l’accord est en cours, l’UFC a dit beaucoup de choses qui vont à l’encontre de la politique de l’Etat. Au parlement, les députés de l’UFC votent quelques fois en encore avec parti au pouvoir et quelques fois en désaccord. Le discours du 28 novembre (2017) du président de l’UFC en était un exemple. Nous sommes un parti d’opposition et nous l’avons déclaré en début de législature au parlement et la loi portant statut de l’opposition nous donne raison », explique-t-il.
Par ailleurs, Dr Ekue Folly, affirme : « tant que l’Afrique n’arrivera pas à faire émerger des pays où les frères à l’intérieur sont complètement soudés, la débâcle de l’Afrique n’en finira pas ». « Il faut un pays à une petite taille pour faire cette expérience. Nous pouvons le faire au Togo. Pacifier les Togolais, nous mettre d’accord sur certaines questions de telle façon que s’il y a de l’adversité que cela soit gérable entre frères », propose-t-il.
Atha Assan