Le regroupement politique appelle les populations à rester en marge du recensement électoral. « Nous demandons aux populations de se mettre à l’écart du recensement électoral qui commence le 1er octobre. Ce sera une mascarade. On ne participera au recensement que lorsque les choses se feront dans les normes. A défaut de trouver des solutions à ces préoccupations, nous serons obligés de demander à nos représentants qui auront intégré la CENI, de se retirer », a déclaré Brigitte Adjamagbo Johnson, Coordinatrice de cette coalition.
Toutefois, la coalition rassure qu’elle va déléguer au plus tard le 30 septembre prochain, les 8 personnes qui doivent la représenter à la CENI mais ne cautionnera pas le chronogramme électoral établi avant l’entrée de ses représentants. « Une fois que la nouvelle CENI est installée, il faut lui laisser le temps de faire les choses elle-même », propose-t-elle.
Par ailleurs, Brigitte Adjamagbo-Johnson fait savoir que la mission des experts électoraux de la CEDEAO a commencé ses travaux le 24 septembre et selon les termes de référence de leur mission, ils doivent examiner ce qui a été déjà fait et fournir un rapport au Comité de suivi.
En outre, la coalition propose à ce que la présidence de la CENI soit donnée à une personne neutre. « Si pour une fois on ne peut pas nous laisser la présidence de la CENI, il faut qu’elle soit présidée par une personne consensuelle, neutre, pourquoi pas un étranger que nous aurions librement choisi », a dit la Secrétaire Générale de la Convention Démocratique des Peuples Africains (CDPA), Brigitte Adjamagbo-Johnson.
Atha Assan