Selon la directrice exécutive de l’ATBEF, Mme Noélie Koevi-Koudam, il est question de faire le point des nouvelles molécules qui sont disponibles pour le traitement ARV.
« Les centres de prises en charge associatives n’ont pas toujours l’information au bon moment. Nous nous sommes dits qu’il serait important de mettre à jour les informations et ceci sous la coupole du PNLS qui est en charge de la lutte contre le VIH au Togo », a-t-elle expliqué.
De façon spécifique, cette initiative, financée par la Fondation CHAI (Clinton Health Access Initiative), a permis aux participants de bénéficier, entre autres, du partage des principes de l’optimisation de l’utilisation des ARV pédiatriques, des présentations sur l’utilisation du Dolutégravir 50 et TDF/3TC/TDG, de même que EFV 40, LPV/ granulés et ABC/3TC 120/60 pédiatrique.
En effet, la prise en charge pédiatrique reste un maillon faible de la prise en charge globale des PVVIH au Togo. « En 2019 par exemple, sur l’ensemble des 76 000 PVVIH qui ont eu accès au traitement, nous avons seulement moins de 5000 enfants qui ont pu bénéficier du traitement antirétroviral ; ce qui représente 6 % de l’ensemble de la filature », a exposé Dr Adam Zakilatou, responsable de l’UPCEM au PNLS-HV-IST.
Atha ASSAN