Le Grand Lomé constitue le principal foyer où sont enregistrés de nouveaux cas positifs au coronavirus ces dernières semaines. Pour Juguler l’épidémie en cette période où la rentrée scolaire est effective avec l’ouverture des lieux de culte et la perspective de l’ouverture des frontières terrestres, le gouvernement renforce sa stratégie avec l’ « élaboration d’un plan de déconcentration de la gestion de l’épidémie de la Covid-19 dans la région sanitaire du Grand Lomé, en collaboration avec la Coordination Nationale de la Gestion de la Riposte (CNGR) ».
Ce plan, en effet, selon le communiqué sanctionnant le Conseil des ministres, se traduit par « la mise en place d’une équipe d’intervention rapide (EIR) fixe et d’une équipe de suivi des cas positifs asymptomatiques à domicile (ESCPAD), mobile dans chaque formation sanitaire des chefs-lieux de communes ».
Aussi, le gouvernement prévoit-il « le remplacement des 19 EIR mobiles couvrant actuellement Agoènyivé et Golfe par trois EIR mobiles dans chaque direction préfectorale de la santé ; la mise en place d’une équipe de suivi des voyageurs et contacts mobile (ESVC) dans les formations sanitaires publiques ; l’implication des comités de développement de quartier (CDQ) et des comités santé (COSAN) en plus des comités de veille mobilisés dans les communes ».
Le nouveau dispositif sera effectif dans le Grand Lomé à partir du 10 novembre 2020. Les plans de déconcentration des autres régions sanitaires, selon le communiqué, sont en cours d’élaboration en s’inspirant du plan du Grand Lomé pour un démarrage effectif du 17 novembre 2020.
Concernant les structures sanitaires privées, elles sont autorisées à effectuer des prélèvements dans le Grand Lomé (4 grandes cliniques désignées par leurs pairs). Il est à noter que les tests sont payants pour tout prélèvement effectué dans le privé. L’Autorité informe qu’un prix homologué par le ministère de la santé et le ministère en charge des finances sera publié à cet effet. Les prélèvements en provenance du secteur privé seront testés au CHU Campus.
Atha ASSAN