Le leader du NET demande que la Commission des lois à l’Assemblée nationale puisse clore le débat sur la proposition de loi Anc-Addi et aller au débat à la plénière pour qu’on puisse penser à autre chose. Mais il note que tant que le rapport ne change pas, quel que soit ce que la Commission des lois fait, lorsque la proposition va arriver à la plénière et qu’on va aller au vote cela ne changera rien.
Il est clair, a-t-il fait remarquer que le rapport de force n’est ni au profit de l’opposition ni de l’initiative populaire. « Cessons de faire une réforme qui vise à empêcher le Chef de l’Etat car le rapport de force n’est pas en notre faveur », a-t-il souhaité préconisant que l’opposition puisse mettre de l’eau dans son vin pour obtenir les réformes, avoir les conditions d’organisation des élections transparentes et crédibles.
Cette option de Gerry Taama n’est pas partagée dans le camp du chef de file de l’opposition Jean Pierre Fabre qui en meeting samedi 27 mai imputait le retard des réformes à l’Assemblée Nationale, au parti au pouvoir et appelait le peuple à reprendre sa souveraineté, un appel à peine voilé à une « insurrection populaire ».
Germain Doubidji