Une zone franche est une partie géographique d’un pays, présentant des avantages fiscaux destinés à attirer les investissements pour développer l’activité économique. Depuis des décennies, la zone franche togolaise offre aux entreprises qui s’y installent, un environnement fiscal et réglementaire plus favorable que celui en vigueur dans les autres zones économiques du pays. Ce bras tendu par les gouvernants aux opérateurs nationaux et étrangers fait du Togo un pays particulier, séduisant, facilitateur des affaires et améliorateur du bien-être social et économique des habitants.
La zone franche togolaise a été créée en 1989 pour donner naissance à un cadre favorable aux activités exportatrices, garantir de bonnes conditions compétitives et simplifier les formalités aux investisseurs.
240 milliards déjà attirés
Depuis sa création, la zone franche du Togo a attiré à elle seule des investissements cumulés de 240 milliards de francs CFA. Elle a réalisé un chiffre d’affaires total de 268 milliards. Précisément, le montant des exportations annuelles, diversifiées davantage depuis l’éligibilité du Togo à l’AGOA (African Growth Opportunities Act), s’élève à 242 milliards de francs FCFA et la contribution annuelle au Produit intérieur brut (PIB) est estimée à 67 milliards.
Aujourd’hui, la zone franche compte plus de 70 sociétés en activité, réparties dans des secteurs divers : agro-alimentaire, plastique, pharmaceutique, métallique, horticulture, habillement et cheveux synthétiques, cosmétique et d’autres services à fort potentiel économique. Outre ces sociétés, 25 autres entreprises agréées sont en train d’être installées. La zone emploie 15 392 personnes. On peut être sûr que dans les mois à venir, les performances de la zone franche s’amélioreront avec l’opérationnalisation complète de l’Agence de promotion des investissements et de la zone franche (Api-ZF) et la construction de la plateforme industrielle d’Adétikopé.
Un statut de zone franche pour les jeunes et femmes togolais
En termes d’industrialisation et d’accélération de la croissance, la valeur d’une zone franche est incontestable. Faure Gnassingbé veut faire créer un statut de zone franche pour les jeunes et femmes entrepreneurs à travers une simplification et une réduction des procédures, des formalités, des taxes et coûts y afférents. Il adoptera de mesures incitatives et protectrices nouvelles, de nature non tarifaire, en faveur de la production nationale et des entreprises installées au Togo ; il déploiera le « E-justice » pour sécuriser les investissements et mettra en place un fonds spécial de soutien aux projets innovants et inventifs ainsi qu’aux entreprises en croissance des jeunes.
Le pays fait tout pour accélérer le rythme des réformes d’amélioration du climat des affaires en vue de répondre avec promptitude et agilité aux sollicitations des acteurs du secteur privé. Un seuil minimum de sous-traitance réservée aux entreprises togolaises à travers la réforme des règles de passation des marchés sera également instauré, mais pas que.