Il ne pouvait pas en être autrement puisque d’influentes mesures sociales et économiques sont mises en œuvre depuis l’apparition de la crise conviée par la maladie à coronavirus. Toute analyse faite aujourd’hui, plus de 12 mois après la reconduction de Faure Gnassingbé au sommet de l’Etat, on peut affirmer que les citoyens ont mis la bonne personne à la bonne place. L’année 2020, quoiqu’altérée par les retombées de la crise sanitaire, a servi d’occasion pour les pouvoirs publics qui ont déroulé leur leadership seyant, décuplé les initiatives d’appuis socioéconomiques indiqués, tiré les habitants vers le haut et sauvé la nation du pire.
Depuis le 06 mars 2020, date d’apparition du premier cas de covid-19 jusqu’au 15 décembre 2020 au Togo, les dépenses faites dans la lutte contre le coronavirus étaient calculées à 107,5 milliards de francs CFA. Dans cette somme, plus de 52 milliards ont été dépensés pour la relance économique.
Des efforts économiques salvateurs
Faure Gnassingbé est perpétuellement au front de la lutte, tentant par tous les moyens de préserver la stabilité du pays. Novissi, la politique d’allègement des charges fiscales, les reports des échéances de crédits font partie des dispositions particulières prises pour éteindre les impacts socioéconomiques dévastateurs pour les citoyens. Grâce à Novissi, plus de 580 000 Togolais (376 108 femmes et 205 022 hommes) ont bénéficié de 11,6 milliards de francs CFA. Cette aide a permis aux personnes et familles vulnérables de résister économiquement à la crise.
Dernièrement, le gouvernement et GiveDirectly ont mis en place un nouveau programme d’assistance monétaire pour soutenir 57 000 personnes vulnérables, réparties dans 100 cantons les plus démunis du pays. Bien avant cela, un fonds de relance en faveur des TPME a été mis en place en août 2020 avec des crédits allant à 10 millions, pour un taux bonifié de 5%. Depuis le 1er avril 2020, le montant des échéances de crédits reportées pour aider les entrepreneurs est de 18 milliards de francs CFA.
Un paysage économique assoupli
Les allègements fiscaux réduisent les secousses économiques. Entre autres mesures, il y a la réduction des droits d’enregistrement et d’immatriculation, la baisse de la pression fiscale sur les jeunes entrepreneurs notamment la Taxe professionnelle unique (TPU), l’exonération des droits de main levée et de radiation des hypothèques, les ajustements techniques relatifs à la patente, au dépôt des déclarations de l’impôt sur les sociétés, au minimum forfaitaire d’imposition et à la retenue sur loyer…
Le développement à la base accentué
Le développement à la base a été optimisé en 2020, c’est le moins qu’on puisse dire. Le ministère du Développement à la base, de la Jeunesse et de l’Emploi des jeunes n’a en aucun moment tourné le dos aux populations. Il a exécuté sa lettre de mission à 97,4% grâce aux 25 milliards de francs CFA mobilisés au cours de l’année. Plus de 59 000 ménages vulnérables ont bénéficié des transferts monétaires de 15 000 francs CFA par trimestre. Près de 9 000 nouveaux jeunes ont renforcé leur employabilité et environ 20 000 jeunes et femmes ont été formés en entrepreneuriat.
Le ministère a mobilisé 2,7 milliards de francs CFA de crédits pour les jeunes. Cette aide a facilité la création de plus de 7 300 microentreprises, généré au moins 13 800 emplois directs et plus de 251 000 emplois temporaires. La mesure présidentielle d’attribution de 25% de marchés publics aux jeunes et femmes entrepreneurs a permis d’accorder 350 millions de francs CFA à la cible. En outre, 1 069 entreprises artisanales ont été créées avec 2 546 emplois artisanaux générés.
L’économie portée par le port de Lomé
Malgré la crise, la performance portuaire ne s’est pas affaiblie. Le trafic global du port de Lomé a connu une hausse d’environ 12% entre 2019 et 2020. Il est passé de 22,7 millions à 25,5 millions de tonnes. Les importations enregistrées sur la plateforme portuaire sont passées de 6,5 millions à 7,5 millions de tonnes, ce qui correspond à une hausse de 15%. Quant aux exportations nationales et le transit, une hausse de 3% a été notée. Ils sont passés de 1,28 million à 1,32 million de tonnes. Les activités de transbordement sont passées de 15 millions à 16,6 millions de tonnes, soit une hausse de 12%.
Aujourd’hui plus que jamais, on se rend compte de l’engagement inconditionnel du président de la République togolaise, Faure Gnassingbé qui a déclaré au début de la crise que « la population ne devrait pas avoir à choisir entre la mort par la covid-19 ou par la faim ».