L’Agence Nationale des Consommateurs et l’Environnement (ANCE-Togo) a rencontré ce mercredi 25 août 2021 à Lomé, les professionnels de médias pour partager avec eux les résultats enregistrés après 2 ans de mise en œuvre du projet « Centres d’Assistance Juridique et d’Action Citoyenne (CAJAC) ».
Initié depuis 2019, ce projet s’inscrit dans le cadre de la lutte contre la petite corruption au Togo. Il vise à sensibiliser et à conseiller les personnes victimes ou témoin d’un acte de corruption surtout les personnes vulnérables.
Ces victimes sont en effet, des personnes illettrées, marginalisées et extrêmement vulnérables ou tout simplement des gens habitant des zones rurales très éloignés de la justice et qui n’ont pas d’accès réel aux administrations.
Selon le président de l’ANCE-Togo, Kodjo Fabrice Ebeh, 200 cas de petite corruption ont été dénoncés dans le cadre du projet CAJAC. Ces cas ajoute t-il, sont liés au branchement de la CEET, au régis d’eau et au foncier.
Pour lui, le résultat de la mise en œuvre du projet est satisfaisant. « Nous avons plus de 200 cas de dénonciation de petite corruption et nous avions travaillé avec l’ensemble des acteurs pour résoudre beaucoup de cas », a souligné Kodjo Fabrice Ebeh.
Parlant des perspectives du projet, l’ANCE-Togo compte créer des centres régionaux à Atakpamé et à Dapaong afin de couvrir les cinq régions du pays.
Par ailleurs, les responsables de l’ANCE-Togo ont précisé que, pendant les deux ans, ils ont également procédé à la sensibilisation de plus de 5000 élèves dans divers établissements et à la formation des citoyens sur les contours de la corruption afin qu’ils puissent faire valoir leurs droits.
Christian Palley