Le Togo ne badine pas avec la protection de certaines espèces animales comme végétales. Le bilan de la sécurité routière et de la criminalité du second semestre de l’année 2021, présenté en fin de semaine dernière, signale la saisie des animaux issus de la chasse et de la pêche illégales.
Malgré les interdictions, certaines personnes, à la quête d’argent à tout prix ou par manque d’informations, se livrent au trafic des espèces protégées. De juillet à décembre 2021, une lutte engagée par les services de sécurité a permis de saisir « 47 perroquets, 92.60 kilos de nageoires et intestins de requins, et 25 pythons royaux tous vivants ».
D’après les informations fournies à la rédaction de Togotopnews, les espèces protégées vivantes ont été mises à la disposition des services chargés de l’environnement afin que des dispositions pratiques puissent être prises pour leur réinsertion dans leur environnement naturel.
Par ailleurs, le bilan sécuritaire signale également des découvertes de cadavres de juillet à décembre 2021. Au total 111 cadres ont été constatés : 102 hommes et 9 femmes. Le constat, selon le ministère de la sécurité, a été fait sur toute l’étendue du territoire notamment 65 dans la région maritime, 16 dans les plateaux, 12 respectivement dans la centrale et Kara et 6 dans les savanes.
Atha ASSAN