De nombreux efforts sont faits ces dernières années, au Togo, en matière de la politique d’équité et d’égalité genre. En témoigne la nomination des femmes à de grands postes de responsabilité ainsi que l’adoption des lois portant protection de la femme.
Sur le plan juridique, de nouveaux textes ont été adoptés ou révisés en faveur de l’égalité homme et femme, et de l’autonomisation des femmes. On peut citer, entre autres, la loi portant code foncier et domanial qui garantit l’accès à la propriété foncière aux femmes au même titre que les hommes ; la loi sur l’impôt qui est très favorable aux entreprises surtout les Petites et moyennes entreprises (PME) en matière de réduction des taxes ; la loi portant code pénal qui sanctionne davantage les violences faites aux femmes ; le code des personnes et de la famille modifié en 2012 et en 2014 qui apporte une innovation dans la lutte contre les Violences basées sur le genres, droit de la femme en matière du mariage, la gestion du foyer, la succession et de la capacité juridique de la femme.
Les défis à relever
Selon la ministre de l’action sociale, de la promotion de la femme et de l’alphabétisation, Adjovi Lolonyo APEDOH-ANAKOMA, malgré les avancées, beaucoup de défis restent à relever pour l’épanouissement de la femme togolaise. « Nous pouvons citer, entre autres, les pesanteurs socio-culturelles néfastes qui compromettent le développement des femmes. Nous devons œuvrer aussi pour maintenir nos jeunes filles dans le cursus scolaire et universitaire et surtout pour leur excellence et le développement de leur leadership ; assurer à ces femmes et filles qui n’ont pas la chance d’aller à l’école une alphabétisation pour leur permettre de pouvoir s’autonomiser de manière optimale pour permettre leur épanouissement », a détaillé la ministre. Elle poursuit également qu’il est d’assurer aux femmes une participation active à la prise de décision à tous les niveaux et dans les tous les processus de développement nt du pays ; et de faire avancer la participation égale des femmes et des hommes en tant que décideur dans l’élaboration des politiques de développement durable. « Il faut faciliter l’accès des femmes aux moyens de production, renforcer les mesures permettant aux femmes d’obtenir les micros crédits », a-t-elle ajouté
Par ailleurs, Mme APEDOH-ANAKOMA indique qu’avec l’évolution numérique, il est nécessaire de mettre tout en œuvre pour que les femmes aient accès au TICS.
Atha ASSAN