Plusieurs acteurs se sont réunis ce mardi 15 mars 2022 à Lomé pour valider les rapports thématiques pour la mise en place du système national de gestion de l’information sur les changements climatiques.
Initié par le ministère de l’environnement et des ressources forestières, cette rencontre s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre du projet « initiative de renforcement de capacités pour la transparence » au Togo (CBIT). Elle va permettre aux parties prenantes, l’appropriation du contenu des rapports thématiques élaborés à la suite de la phase de consultation.
Il s’agit notamment pour les participants, d’examiner le rapport sur la cartographie des activités et acteurs du système de mesure, notification et vérification (MNV); examiner et valider la stratégie de gestion de connaissance ; examiner et valider le rapport sur l’architecture du système national de gestion de l’information sur les changements climatique.
« Le projet de transparence climatique est un projet qui vise le renforcement des capacités, le renforcement des dispositions et des capacités institutionnelles, ceci pour répondre aux dispositions de l’accord de Paris.Il faut le souligner, le Togo est un état signataire de cet accord et conformément à l’article 13 de cet accord, chaque Etat partie à la convention cadre des États Unies à l’obligation de mettre en place un cadre renforcé de transparence et cela nécessite un certain nombre d’outils comme la mise en place d’un système d’information climatique » , a expliqué SAMAROU Moussa, Coordonateur du projet CBIT.
Il a précisé que » c’est à ce titre que le ministère de l’environnement et des ressources forestières à travers l’Agence Nationale de Gestion de l’environnement a commandité un certain nombres d’études allant dans le sens de la mise en place de ce système d’information climatique ou l’amélioration de l’arrangement institutionnel qui puisse faciliter la collecte des données dans le cadre de l’estimation des gaz à effet de serre. Lors des processus d’inventaire de gaz à effet de serre, il a été relevé plusieurs lacunes, des difficultés et des barrières en terme de fourniture de données alors que la convention exige une certaine transparence à ce que les données soient à la fois cohérente, harmonisée et compatible avec ce que les autres parties fournissent au niveau du secrétariat de la convention. Donc les études qui ont été effectuées par les experts qui ont été recrutés nécessitent un certain nombre d’approbation et une appropriation de ces informations. C’est pourquoi le ministère a organisé cette rencontre afin de donner des orientations et parvenir à un accord qui puisse permettre la mise en place d’un système d’information climatique fonctionnel pour le Togo ».
La rencontre prend fin ce 16 Mars.