Une cérémonie de signature de deux conventions de financement pour la mise en œuvre de deux projets de l’Initiative pour le développement des compétences en Afrique (SIFA) a eu lieu ce mercredi 18 mai 2022 à Lomé.
Elaborés par deux institutions prestataires d’enseignement technique et de formation professionnelle que sont l’institut de Sciences Technologiques, Economiques et Administratives (FORMATEC) et de I’Institut National de Formation Agricole (INFA) de Tové , le coût total de ces deux projets est de 6 millions d’euros.
En effet, le programme SIFA est une initiative de la Commission de l’Union africaine soutenue par le gouvernement allemand pour renforcer les perspectives professionnelles des jeunes africains.
Son mécanisme de financement appelé SIFA FC, pour le développement des compétences, est financé par la banque de développement allemande KfW et mis en oeuvre par l’Agence de développement de l’Union africaine (AUDA-NEPAD).
La phase pilote de SIFA FC a été lancée en 2017 et comprend à ce jour, 8 pays notamment l’ Afrique du Sud, Cameroun, Kenya, Nigéria, Tunisie, Ghana, Ethiopie et le Togo qui a rejoint le programme au cours de l’année 2018.
Selon Sanan Fendjani, coordonnatrice de la délégation du NEPAD au Togo , la signature de ces conventions marque l’engagement des parties contractantes à oeuvrer pour atteindre l’un des objectifs chers au Togo : faire de la jeunesse togolaise, des jeunes, des femmes et des groupes vulnérables le fer de lance du développement économique du pays en les dotant de compétences pour plus d’employabilité et pour plus d’esprit d’entreprenariat.
De son côté, le Directeur de Cabinet du ministère de l’Agriculture, de l’élevage et du développement rural , Komlan Diendiogue a précisé que « ce programme vient à point nommé pour répondre, de manière inclusive et cohérente, aux défis de développement des compétences pour l’emploi et l’esprit d’entreprenariat des jeunes, des femmes et des groupes vulnérables ».
Par ailleurs, le Coordonnateur du Programme SIFA au Togo, Jean ADOTEVI a fait savoir que la construction de nouvelles infrastructures pédagogiques, la réhabilitation d’anciennes structures, et l’équipement en mobiliers et outils didactiques et technologiques de pointe, vont consommer 95% de l’enveloppe financière et les 5% restants seront destinés au renouvellement des curricula, à la formation des formateurs et à des bourses ou aides scolaires.
Rachel Doubidji