L’Archevêque Métropolitain de Lomé, Mgr Nicodème Barrigah, était ce dimanche 29 mai sur la paroisse Sainte Thérèse d’Adamavo dans le cadre de la 56ème Journée des communications sociales et clôture de la phase consultative diocésaine du Synode. Dans ses mots introductifs, le prélat n’a pas manqué de faire un clin d’œil aux mères qui sont à l’honneur ce jour.
« Je voudrais, en ouvrant cette célébration eucharistique, adresser tout d’abord mes meilleurs souhaits à toutes les mères en ce jour qui est le leur », a-t-il lancé avant de faire une précision. « Être mère est une participation à une mission divine, celle qui consiste à transmettre la vie », a expliqué celui qui a présidé les travaux de la Commission Vérité Justice et Réconciliation (CVJR).
Les origines de la fête des Mères
On fêtait déjà la mère, celle de tous les dieux, dans la Grèce Antique : Rhéa. Les Romains eux aussi rendaient hommage aux mères et aux femmes, appelées « Matralia », au Ve siècle avant Jésus-Christ. Des coutumes rapidement enterrées par la religion catholique. Ce n’est qu’au XIXe siècle que la fête voit le jour en France, grâce à Napoléon. C’est à l’Union Fraternelle des Pères de Famille Méritants d’Artas que l’on doit pourtant la toute première célébration des mères. Il faudra pourtant attendre le 16 juin 1918 pour que se déroule la première « Journée des mères », à Lyon, à l’initiative du colonel de la Croix-Laval. C’est le début de la tradition.
A cause de quelques lenteurs administratives, la première cérémonie officielle n’aura finalement lieu que le 20 avril 1926. Le 25 mai 1941, le Maréchal Pétain institue définitivement la « journée nationale des mères ». Dernier volet de l’histoire, le Président français Vincent Auriol signe le 24 mai 1950 un texte de loi instituant la fête des mères. Elle est alors définitivement fixée au dernier dimanche de mai. Si cette date coïncide avec celle de la Pentecôte, la fête des Mères a lieu le premier dimanche de juin.
Atha ASSAN