Le ministre de la santé, de l’hygiène publique et de l’accès universel aux soins, le professeur Moustafa Mijiyawa, dans un communiqué rendu public ce 16 janvier 2023 a alerté à propos des cas de méningite enregistrés dans la région des Savanes et plus particulièrement dans le district de l’Oti-Sud. Togotopnews partage avec vous deux moyens pour se prévenir de l’épidémie.
Selon Dr Eto Mawouli Kaga, chef session des maladies à potentielle épidémique et des urgences, la méningite est une maladie infectieuse qui attaque l’enveloppe qui entoure le cerveau et la moelle épinière appelés communément les méninges. Elle peut être bactérienne, virale, parasitaire… Par rapport à ces différentes attaques, les traitements diffèrent. La maladie peut être bénigne chez certains patients mais des symptômes très évolués peuvent être observés chez d’autres.
Pour l’éviter, le premier moyen est d’adopter les mesures barrières comme cela été le cas dans la lutte contre le coronavirus. « La contamination est aérienne à travers les gouttelettes, les toux, les éternuements. C’est pour cela qu’il faut mettre la barrière ; mettre les cache-nez, se laver régulièrement les mains parce l’acte mains-nez-bouche est plus rapide pour qu’on puisse donner l’opportunité à ces virus ou à ces bactéries de pouvoir aller attaquer les méninges », explique le médecin.
La deuxième prévention c’est la vaccination. Au Togo, en prélude de l’harmattan qui favorise la contamination liée à la maladie, il est souvent demandé à la population de se faire vacciner avant l’arrivée de cette période. « Pour ceux qui ne sont pas encore contaminés, lorsque nous avons une épidémie de méningite, les citoyens qui ne manifestent pas encore la maladie sont tous vaccinés sans dépistage », a informé Dr Eto Mawouli Kaga.
En rappel, en juillet 2021 le Togo avait lancé une campagne de vaccination de rattrapage contre la méningite avec les vaccins MenAfriVac et le MenACW135. La population est invitée à s’approcher des structures sanitaires afin de s’offrir des vaccins pour leur propre santé.
Atha ASSAN