Le ministère de la santé, de l’hygiène publique et de l’accès universel aux soins avec le soutien de l’Organisation international du travail (OIT) a organisé ce 29 mars 2023 une rencontre d’échanges sur les interventions du projet des options pour un financement durable de la protection sociale, y compris le système de couverture maladie universelle.
D’une durée de deux jours, la rencontre regroupe, entre autres, les organisations syndicales des travailleurs et celles des employeurs. L’objectif de l’atelier, selon le directeur pays de l’OIT, Frederic Lapeyre, est de présenter le projet aux participants et recueillir leur avis dans le sens d’une amélioration.
En effet, de nombreux enjeux vont être abordés notamment l’assurance universelle. Le financement durable reste l’un des défis. « Il faut un engagement politique fort et le gouvernement du Togo l’a déjà montré à travers l’adoption de l’assurance maladie universelle. Après, il faut pouvoir mettre en place des mécanismes qui vont permettre le financement de cette assurance maladie. C’est que l’on va chercher à faire à travers ces deux jours d’atelier ici à Lomé », a affirmé Frederic Lapeyre.
De nombreuses initiatives sont prises sur la plan national pour l’atteinte de l’assurance maladie universelle. Le pays a mis en place déjà un certain nombre de programmes de gratuité ou de subvention dans le cadre de l’offre de santé tels que la lutte contre les maladies prioritaires (Le Sida, le paludisme, la tuberculose…), le programme de protection sociale en milieu scolaire School Assur, le programme de subvention WOEZOU qui soutient la femme enceinte et l’enfant. « Tous ces programmes de santé qui viennent en soutien aux populations sont également renforcés par des initiatives que nous voyons par exemple à travers le projet FNFI. Tous les bénéficiaires bénéficient d’une certaine protection en termes d’assurance santé pendant toute la durée de leur crédit. Il est question aujourd’hui de mettre tout cela en cohérence, d’assurer une meilleure durabilité de tous ces programmes à travers l’assurance maladie universelle maintenant que la loi est votée », a commenté la ministre déléguée chargée de l’Accès universel aux soins, Mamessilé Aklah Agba-Assih.
Par ailleurs, l’adhésion des acteurs du secteur informel au programme reste un autre défi pour rendre la mise en œuvre du programme total.
Atha ASSAN